Les bois flottés

Objectif : Mutualiser les idées, les mettre en forme en vue de rédiger un texte à plusieurs. 
Dispositif : En sous-groupes, écrire un texte libre à partir du jeu Les bois flottés.
Mode : Oralité. Ecriture à plusieurs mains. Lecture. Verbalisation relative à l'organisation.

Notes et impressions

Les groupes sont répartis au hasard (tirer un jeton du sac, tous les jetons de la même couleur ensemble)

1-Chacun plonge la main dans le sac et en retire un bois flotté.

Sur chaque morceau, trois type de gravure :
         un mot ou expression à à utiliser obligatoirement         
         deux mots ou expression à choix d’utiliser un seul ou les deux         
         rien de gravé à choix du mot  utiliser

2-Les groupes se forment et s'organisent pour écrire une histoire à partir des mots, morceaux de  phrase ou expression.

3-Lecture des textes

À la fin de l’atelier, chercher à verbaliser comment le groupe s’est organisé.

Les groupes se sont organisés de façons différentes : 

• difficulté de phrases individuelles à mettre en groupe
• tout s’est passé collectivement
• chacun a fait le choix du mot de l’expression à garder, puis collectivement chercher à les relier et écriture collective, fonctionnement par association d’idées

Facilitateur : discuter du type de texte à choisir (recette …) ou du formatage des paragraphes. Il y a souvent eu relecture pour garder la cohérence ou la structure des récits.

En préalable à ce type d’exercice, il faut savoir écouter l’autre.

Comment veiller à ce que tous s’expriment ?

     - rôle de l’enseignant

     - la constitution de chaque groupe est à bien penser

     - utiliser un bâton (ou crayon) de parole que l’on se passe…

Exemple de production:

Exemple 1: 
      Trouver chaussure à son pied
      Partir en barigoule / Au pied de la lettre
      Le coût a un goût / le mortier sent toujours l’ail
      Domaine / les terres promises / abracabrantesque / 1936

 Après des mois de navigation, nous atteignîmes enfin la terre promise. En effet, la vigie s’était mise à crier « Terre, Terre ! »
Un brouhaha se fit entendre et tout partit en barigoule.
Plus rien ne fut pris au pied de la lettre.
Le cuisinier ne pensait qu’à son mortier qui sentait toujours l’ail. Allait-il pouvoir trouver de l’ail sur ces terres ?
Le mousse ne pensait qu’à son balai. Allait-il le laisser sur le navire ou l’emmener à terre ?
Le vieux matelot ne pensait qu’à sa soif. Trouverait-il un domaine avec des vignes florissantes ou combien de temps pourrait-il faire durer la barrique qui restait encore ?
Le capitaine ne pensait qu’à compléter sa carte. Découvrirait-il sur cette terre inconnue d’autres nouveautés qui pourraient enrichir sa renommée ?
Et même le perroquet ne pensait qu’à trouver chaussure à son pied.
Une cloche retentit, le débarquement commença.

 Exemple 2 (cliquez dessus pour faire agrandir l'image)